Ces dispositions ne concernent pas le domaine d’Abbadia qui reste ouvert. / Mairie d´Hendaye

En raison des dernières conclusions relatives à la fragilité du sentier du littoral et de la route de la corniche liée à la géologie des sols, le Préfet des Pyrénées Atlantiques vient de prendre les mesures suivantes:

– La fermeture provisoire du sentier du littoral jusqu’au 31 octobre.
– Le rétrécissement de la chaussée sur certains tronçons de la route de la corniche.

Ces dispositions ne concernent pas le domaine d’Abbadia qui reste ouvert.

D’une même voix, les maires d’Hendaye, d’Urrugne et de Ciboure ont estimé à propos de la fermeture du sentier “que cette décision difficile à prendre était inévitable”. Pour autant, le Préfet Éric Spitz a invité tous les partenaires concernés (Services de l’Etat, Conseil Départemental, Communes) à une réflexion collective pour réfléchir à un nouveau sentier sécurisé.

La fermeture du sentier du littoral

Le sentier du littoral est interdit à toute circulation piétonnière sur les communes de Ciboure, Hendaye et Urrugne. Il faut noter qu’une fermeture de tronçons successifs, selon les secteurs les plus critiques, aurait posé de graves problèmes d’exploitation, les piétons se reportant sur la route pour revenir sur le sentier, au péril de la sécurité de l’ensemble des usagers. L’arrêté est pris par le Préfet. Les dispositifs de fermeture seront sous responsabilité des communes et du Département.

Le croquis ci-dessous permet de visualiser la zone de fermeture.

La Route de la Corniche

Au droit des zones les plus dangereuses, le conseil départemental, à la demande l’Etat a décidé de rétrécir la chaussée, voire de déporter l’axe de la chaussée, pour sécuriser la circulation routière.

Les graphiques ci-dessous présentent ces rétrécissements:

La Route de la Corniche à long terme

L’avancée de la mer rend inéluctable un abandon de la route sur son tracé actuel (qui se situe d’ores et déjà en avant du trait de côte à 2043, horizon adopté par la Stratégie Locale portée par la CAPB). Un éventuel nouveau tracé devra tenir compte des règles posées par la Loi Littoral, et des règles de gestion des propriétés du Conservatoire Littoral.

Les études générales nécessaires pour déterminer le devenir de la route ont été initiées par la CAPB en 2019. Elles seront réactivées à partir de l’été 2021. En 2019, l’État a pris l’initiative de soutenir financièrement une étude de mobilité à l’échelle de tout le territoire lié au secteur (intégrant l’autoroute), qui permettrait notamment de se prononcer sur la nécessité, ou pas, de conserver à long terme “une” route de la Corniche, en fonction de l’ensemble de ses fonctionnalités.