Le mardi 13 juin, sur les hauteurs champêtres de la ville, était inauguré un rucher, 6e concrétisation du budget participatif. / Mairie d´Hendaye

Le mardi 13 juin, sur les hauteurs champêtres de la ville, était inauguré un rucher, 6e concrétisation du budget participatif.

Tout comme ses congénères, l’abeille noire du Pays basque est également menacée. Nombre d’Hendayais.e.s, sensibles aux dangers qui pèsent sur elle et au rôle déterminant qu’elle joue pour notre biodiversité ont voté pour ce projet.

Favoriser la biodiversité animale et végétale

Le Maire Kotte Ecenarro, Ganix Grabières délégué à l’Environnement et à la Citoyenneté, quelques membres du Comité de suivi, le conservateur du Domaine d’Abbadia et le porteur de projet Michel Echeveste se sont rendus sur place pour visiter l’implantation de ce rucher. Installé sur 100m2 de parcelle communale, le rucher bénéficie d’une situation calme et adaptée: un ensoleillement du matin pour le réveil des abeilles, des fleurs et un bois composé de châtaigniers, chênes et acacias pour leur nourriture de proximité.

Afin de répondre aux besoins du projet, la Ville d’Hendaye a acheté du matériel apicole. Mis à disposition de Michel Echeveste dans le cadre d’une convention, il est constitué de ruches, ruchettes et de matériel spécifique pour un montant de 1. 202 €.

Il servira ainsi à maintenir des populations d’abeilles domestiques locales en favorisant la multiplication d’essaims mais également toutes espèces d’insectes pollinisateurs. Par ailleurs, pour se prémunir du frelon asiatique et lutter contre ce prédateur redoutable qui se positionne devant la planche d’envol de la ruche et se précipite sur l’abeille dès qu’elle sort pour s’en nourrir, la Ville a fait l’acquisition de pièges à frelons pour 100 €.

La convention court sur une durée de deux ans. “Pendant cette durée, explique Michel, il faudra s’arranger pour produire le maximum d’essaims. Ce qui ne sera pas chose évidente en raison de la présence du frelon asiatique. L’objectif n’étant pas la production de miel mais seulement la sauvegarde d’essaims d’abeilles noires locales en vue de leur multiplication”.

Aujourd’hui les populations de toute cette micro-faune ont considérablement chuté. “Il nous faut absolument en prendre conscience et tout faire pour arrêter cette chute vertigineuse de la biodiversité. Règne végétal, règne animal sont intimement liés. La disparition de l’un entraîne forcément la disparition de l’autre. Or à l’extrémité de cette chaîne du vivant, y compris des invisibles, il y a l’être humain”, alerte Ganix Grabières.