A quelques jours de la séance plénière du CLSPD, cette signature de convention apporte une action de proximité supplémentaire au plus près des victimes de violences faites aux femmes et intrafamiliales et leur donne notamment un accès aux droits. / Mairie d´Hendaye

La Ville de Hendaye est engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes depuis de nombreuses années. Le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD), instauré dans la Commune en 2009 puis réactualisé en 2019, a initié une dynamique de rencontres multi partenariales en faveur de la mise en place d’actions pour lutter contre ces violences. L’enfant, spectateur de cette violence, en devient systématiquement une victime. C’est la raison pour laquelle, le groupe de travail du CLSPD de lutte contre les violences contre les femmes a été renommé lutte contre les violences intrafamiliales.

A l’instar de la signature du contrat de mobilisation locale de lutte contre les violences sexistes, sexuelles et violences intrafamiliales signé l’an dernier à la même date, la convention avec le CIDFF64 conclue aujourd’hui est la suite cohérente des travaux engagés. Elle concrétise:

– Les modalités de travail partenarial et renforce la coordination d’un réseau pluridisciplinaire de professionnels impliqués en matière de prévention. C’est dans ce cadre que le CIDFF 64 effectue une permanence juridique gratuite et confidentielle à Hendaye au centre social Denetzat, chaque second vendredi du mois, de 14:00 à 16:30.

– L’élaboration d’outils et des actions pour appuyer ce travail partenarial. Pour exemple, le 25 mars 2022, le CIDFF 64 ainsi que la Déléguée aux droits des femmes et de l’égalité ont sensibilisé les élu.es municipaux aux agressions sexistes et sexuelles au travail. L’objectif étant de prendre conscience de ce problème de Santé Publique afin que les actions des eux et des autres puissent être transversales.

– La mise en place d’actions spécifiques au CLSPD, complémentaires à l’action départementale, visant à une plus grande fluidité dans le parcours de sortie de ces violences. Là encore, ce mois-ci, le personnel communal chargé de l’animation a pu bénéficier d’une formation du Département sur les repérages de signes inquiétants chez les enfants et les recommandations pour agir dans le cadre de la protection de l’enfant.

La municipalité ne compte pas en rester là. Il est envisagé également de sensibiliser les professionnels de la petite enfance, les agents d’accueil et les agents de prévention.

En France, en 2022, tous les 3 jours, une femme meurt en raison d’une violence conjugale.